Google

Сейчас на сайте

> Гостей: 2

> Пользователей: 0

> Всего пользователей: 1,450
> Новый пользователь: SanfordCic

Счетчики



Яндекс.Метрика

Stepa Batz

En juillet 1942, Stepa Batz avait 13 ans et il fut arrete par les hitleriens dans la rue de son village natal, Nikolaevki, puis expedie en Allemagne. Pendant 4 jours, les prisonniers n'eurent rien a manger, nombre d'entre eux ne pouvaient tenir debout. On les mit en colonnes et on les emmena a une mine de charbon. Au bout de la premiere journee de travail sous terre, Stepa tomba malade.

 

Il fut de nouveau jete dans un wagon et emmene a Buchenwald.

 

Stepa cassa plusieurs fois la scie electrique. Mais un jour, un soldat hitlerien le surprit et l'emmena pour l'interroger. On ne lui posait qu'une seule et meme question: «Qui t'a appris?» Mais il ne repondait pas. D'abord le SS fut tres gentil, il lui donna des bonbons et du pain, puis on se mit a le battre.

 

Un jour, pendant l'interrogatoire, le medecin entra dans la piece et emmena le garcon. On le mit a l'hopital et 3 jours plus tard a la salle d'operation. Il у avait la plusieurs medecins. On le mit sur la table d'operation et on l'endormit. Quand il se reveilla, il souffrait beaucoup et il n'avait plus de main.

 

Le lendemain, il fut de nouveau amene dans la salle d'operation. Le garcon perdit connaissance. La suite, c'est Fritz Unger, un vieux communiste allemand qui l’a racontee.

 

Apres une nouvelle operation ou Ton coupa a Stepa un autre bout de son bras, le garcon tarda a revenir a lui. On l'emmena alors a la morgue. Dans la nuit, Unger put s'y glisser et emporter Stepa.

 

Il se reveilla dans un depot de linge. Fritz Unger lui caressa la tete et lui dit de se taire.

 

— Ici, personne ne te trouvera — murmura-t-il.

 

Le communiste allemand cacha Stepa pendant 3 ans. Stepa l'aimait comme son pere.

 

Le 11 avril 1945, la revolte commence a Buchenwald. Stepa accueillit les troupes sovietiques avec un groupe de prisonniers sovietiques.

 

Apres la guerre, Fritz Unger retrouva son petit ami russe, et une grande amitie les unit aujourd'hui.

 

***

 

Kostia Guerassimtchouk

 

En juillet 1923, des enfants de tout le Kolpino, pres de Leningrad, s'etaient rassembles dans le jardin municipal. On inscrivait aux pionniers. Les moniteurs expliquaient ce que represente l'organi-sation communiste des enfants et ce que les enfants auraient а у faire.

 

On les ecoutait attentivement mais la peur empechait de s'inscrire. Seuls 12 garcons et filles oserent ce jour-la devenir pionniers.

 

Alors, les komsomols se mirent a l'oeuvre1 et, trois jours plus t-ard, il у avait 60 pionniers a Kolpino. Ils gagnerent eux-memes l'argent pour les foulards et le tambour, fabriquerent leur uniforme.

 

En 1924, les pionniers-militants allerent jusqu'a la gare voisine. Ils rassemblerent les enfants, leur parlerent.de ce qu'ils faisaient, organiserent un concert et prirent les inscriptions aux pionniers.

 

Ils rentrerent chez eux tard dans la nuit. Kostia Guerassimtchouk avancait seul dans la rue obscure. Tout pres de sa maison il se trouva soudain encercle par un groupe d'adolescents.

 

Il entendit:

 

— He, pionnier! Tu n'as pas peur d'aller tout seul? Ote ton foulard!

 

— Je suis pionnier et je ne vous donnerai pas mon foulard.

 

Il fut roue de coups, et mourut bientot. Mais les voyous ne reussirent pas a intimider les enfants. Il у avait de plus en plus de pionniers. A la fin de 1924, on en comptait 1200 a Kolpino.

 


 

The celebration of May 1

 

The First of May was coming. This Day of Workers' Solidarity is of great importance to American workers because this holiday was born rn 1886 in Chicago, when a mass demonstration was organized in support of an eight-hour working day.

 

Since 1928 the young pioneers of America also took an active part in theceLe-bration of May 1. They organized school strikes on that day and did not attend lessons. Hundreds of children in many towns and cities on the First of May took part in worker's demonstrations and meetings. The young pioneers of School No. 61 also decided to hold a meeting before the First of May, but the Principal, Mr. Macguire called the police which dispersed the meeting. A group of pioneers was arrested and taken away in the police car, «the Black Mary», as they called it. They were not taken very far away and were allowed to go home on condition that they would stop their activity.

 

The next day the young pioneers wrote a number of leaflets, and hung them out in the school corridor. Here is one of those leaflets:

 

«Don't Go to School on May 1!

 

Workers' children! On May 1 workers in many countries stop work in protest against poverty and exploitation. But the bosses proclaim May 1 the Day of Children's Health! We must remember that in the USA 3,500,000 workers' children have to work so that their bosses get higher profits and become still richer; we must remember the growing poverty of the strikers' families, the heroic struggle of the striking miners and the sufferings of their children. On May 1 we must protest against all that. We must help the grown-ups on that day. They will stop work and we must put aside our books, pens and pencils.

 

Don't go to school on May 1! Come this day to Madison Square Garden to the Workers' Meeting!»

 

When the Principal, Mr. Macguire, saw this leaflet, he was angry. He made a speech in the school assembly hall. He said: «The First of May will be examination day for all the classes. Those who will miss the exams will not be promoted to the next grade».

 

The young pioneers did not know .what to do. They did not want to miss the examinations, but they could not disobey the pioneer organization.

 

Their elder comrades, the Young Communists told then: «Don't be afraid. If other pupils do the same there will be no exams on that day».

 

On May 1 the weather was warm and sunny. Before the pupils started coming to school the young pioneers put pickets in different parts of the road. But the police also arrived in their black wagon.

 

The pupils began coming. The pickets met them and explained the importance of May Day, they told them not to go to school. But the policemen came up and began pushing the children into the school building. A big classroom was soon full of boys and girls. The Principal, Mr. Macguire came in with two policemen. He was very angry. With his fat finger he pointed out several pioneer activists and the policeman led the children out. They were taken in the police car to the nearest juvenile court.

 

The trial of the young pioneers was fixed for May 4. On that day every pioneer had to come to the court with his parents. When they all came, the judge reprimanded the children for wishing to celebrate the May Day and laid a fine on the parents.

 

 

Adil Islamov

 

C'etait au printemps 1930. Un pionnier de 14 ans, Adil Islamov etait tue par’ les ennemis du pouvoir des Soviets, les koulaks acharnes de la collectivisation.

 

Adil Islamov et les pionniers de son equipe aidaient leurs aines dans la lutte pour les kolkhozes. Il faisait des affiches, des journaux muraux, aidait a demasquer les ennemis du pouvoir des Soviets.

 

Ce n'etait pas facile. Un imam-prophete, soi-disant envoye sur terre par dieu, fit son apparition dans la region. Sur les ordres de l'imam, les koulaks attaquaient partout les kolkhozes.

 

Les communistes et les komsomols entrerent en lutte contre la propagande ennemie. Les pionniers les suivaient de paire. En 1930, dans le village d'Adil Islamov, un kolkhoze fut organise.

 

Un soir, en rentrant chez lui apres une reunion de l'equipe, Adil apercut du monde pres de l'entrepot du kolkhoze. Ils lui parurent suspects et il se mit a les surveiller. «Qui est-ce? Qu'est-ce qu'ils font ici?» Malheureusement, il n'y avait personne alentour.

 

Soudain du feu brilla dans les mains de l'un d'eux. «Ils veulent mettre le feu a l'entrepot!» — et Adil se jeta sur eux.

 

— Arrete, bandit! A l'aide, cama...

 

Un coup de feu retentit sourdement, l'enfant poussa un cri et roula sur le sol.

 

Lorsque les gens vinrent, le feu faisait rage et Adil etait mort.

 


 

Dans les hôpitaux de Moscou

 

Pendant la Grande Guerre Patriotique, Maria Sergueevna Kroukovskaia etait une militante qui s'occupait des hopitaux de Moscou. En 1942, la guerre lui ota son fils unique. Elle reporta tout son amour sur les blesses. Ses aides les plus grands etaient alors les ecoliers moscovites.

 

«On pouvait toujours voir a l'hopital des enfants de l'ecole n° 218, raconte Maria Sergueevna, chaque classe s'occupait d'une salle. Le samedi, les ecoliers organisaient des concerts, chan-taient en chceur, dansaient, les professeurs faisaient des exposes.

 

Une fois par semaine, eleves et professeurs reparaieni le linge. En 1943, leur travail se montait a 21 000 pieces. Lida Konovalova, avait cousu 1 000 boutons et en etait tres fiere. Quand il у avait beaucoup de travail, les enfants emportaient le linge chez eux, le repassaient.

 

Je me souviens de Vitia, un adolescent. Quand il ne tra-vaillait pas a l'usine, il venait soigner les blesses: il donnait a manger a ceux qui ne pouvaient pas se lever, leur rendait mille services. Vitia etait le prefere de l'hopital.

 

Son pere avait ete grievement blesse au front. Il mourut dans un des hopitaux de Moscou. Le jour ou Vitia l'apprit, il vint prendre son tour de service a l'heure habituelle, tout en larmes. Tous lui disaient de rentrer chez lui, mais le garçon refusa categoriquement: «Oui, j'ai beaucoup de peine. Mais je veux rester. C'est ce que mon pere m'aurait dit de faire...»

 

Clandestins

 

Quand les occupants hitleriens entrerent sur la terre de Donetzk, 12 pionniers du bourg de Pokrovskoie organiserent un groupe clandestin de pionniers. Ils l'appelerent Karov, d'apres le nom du heros de la nouvelle que leur chef, Vassia Nossakov avait ecrite avant la guerre.

 

Au bout du village, les pionniers creuserent une grotte profonde, dont ils firent leur «quartier general». Ils у cacherent une radio, des livres, des armes. Les compagnons de Karov realiserent la liaison avec les partisans leur faisant passer1 des armes et des renseignements. Quand les partisans eurent besoin d'un telephone, les pionniers Tolia Tzyganenko, Volodia Lager, et Boria Meteiev trouverent le iil du telephone de campagne des Allemands et en couperent 25 metres.

 

Non loin du village, les Allemands avaient installe un camp de prisonniers. Il etait tres difficile d'y penetrer. Mais une nuit Vassia Nossakov, Volodia Morouchenko et Boria Metelev se glisserent dans le camp et couperent les barbeles. Quelques dizaines de prisonniers purent s'enfuir. Les enfants les cacherent dans leur «quartier general», puis les menerent aux partisans.

 

La radio cachee par les compagnons de Karov jouait un grand role dans leur lutte contre l'occupant. Ils ecoutaient regu-lierement les communiques du Sovinformburo, les inscrivaient et les distribuaient sous forme de tracts. Grace aux jeunes clandestine, les habitants de Pokrovskoie savaient ce qui se passait sur les differents fronts.

 

Au risque de leur vie, ils portaient sous leurs vetements leurs foulards rouges de pionniers.

 

Apres la liberation de la region de Donetzk, les 5 filles et les 7 garçons de l'equipe de Karov recurent les medailles «Au partisan de la Grande Guerre Patriotique».

 

L'Armee Sovietique chassait les hitleriens a l'ouest. Vassia Nossakov et ses amis deciderent de se battre jusqu'a ce que le dernier fasciste soit mort. Les 7 garcons partirent pour le front.

 

Ils devinrent eclaireurs. Six d'entre eux tomberent en heros au cours d'un parachutage en Janvier 1945, pendant la liberation de la Hongrie. Seul Anatoli Prokopenko resta en vie.

 

Le 19 mai 1972, en l'honneur du 50е anniversaire de l'Orga-nisation nationale des pionniers V.I. Lenine, un monument a la gloire des jeunes heros a ete inaugure a Pokrovskoie. Il a ete edifie grace aux fonds ramasses par les pionniers. Une flamme eternelle, venue de Krasnodon, brule au pied du monument.

 

 

***

#1 | Radius July 20 2020 11:57:21
Ромал Алоизович Рабинович:

НАЦИЗМ ПРОДОЛЖАЕТСЯ:

Да, в Бабьем Яру были расстреляны не только евреи, но только евреи были расстреляны здесь лишь за то, что они были евреями.
Виктор Некрасов

ЭТО ЧИСТО НАЦИСТСКОЕ ПО-СУТИ ЗАЯВЛЕНИЕ…

Ведь и цыгане были там расстреляны лишь за то, что они были цыганами… и коммунисты расстреливались лишь за то, что они коммунисты… НО ЕВРЕЙСКИЙ НАЦИЗМ — ЭТО ГИТЛЕРОВСКИЙ НАЦИЗМ В КВАДРАТЕ !

Добавить комментарий

Пожалуйста, авторизуйтесь для добавления комментария.
Время загрузки: 0.17 секунд - 33 Запросов
5,389,301 уникальных посетителей